Les maquettes populaires au 20ème siècle

15 mai 2017 - 30 septembre 2018



Le hameau des abeilles
Le hameau des abeilles

A partir de nombreuses photographies extraites du fonds documentaire du musée consacré à l’art populaire français, cette exposition temporaire évoque les constructions miniatures utilitaires et artistiques.

Certaines agrémentaient les squares, parcs ou jardins mais pouvaient aussi servir d’abri aux animaux.

Ainsi, le rucher de Juvigny-en-Perthois (Meuse) baptisé le hameau des abeilles était particulièrement original car il reproduisait des monuments.

 

Un chef-d'oeuvre en bois
Un chef-d'oeuvre en bois

Certains artistes populaires trouvaient leur renommée dans un prix délivré à l’occasion d’un concours local. Avant la première Guerre Mondiale, l’armée organisa des concours de maquettes pour développer l’esprit de corps pendant les manœuvres dans les camps militaires. Après la Grande Guerre, un certain nombre de mutilés trouvèrent dans ces créations une raison de surmonter leur handicap en perpétuant les valeurs de courage et de ténacité encouragées par l’armée.

La religion inspira aussi nombre d’artistes qui témoignèrent de leur foi au travers d'ex-votos ou de reproductions de lieux saints.

 

Pour édifier leurs architectures, tous ces artistes utilisaient les matériaux qu’ils avaient sous la main comme le bois, les coquillages mais aussi les bouchons de liège, les céréales ou les os d’animaux.

Le village miniature de Bernard Beynat
Le village miniature de Bernard Beynat

Avec le développement touristique, ces constructions lilliputiennes, par leur singularité, firent l’attraction locale de nombreux villages en France.

L’esprit créatif cantalien n’est pas oublié ; quelques photographies évoquent des artistes locaux des années 1960.

Cette exposition fait écho aux deux autres expositions visibles cette saison au musée du Veinazès autour des maquettes de l’aurillacois Robert Goudergues et du Maursois Bernard Beynat.